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Sportifs Érrants - Épisode 3 : le premier titre de KDN

Dernière mise à jour : 21 août 2021



Le premier titre de KDN


Polyvalent et sportif aguerri, KDN vient d’être le premier vainqueur de la Soucoupe Quabokova sur l’île de Bravas au Cap-Vert. D’ailleurs, il soulève ce trophée à la suite de sa victoire au badminton contre Fredo l’Égo (21-16, 21-19). Pour le connaître un peu plus, le fondateur des Sportifs Érrants nous dévoile les coulisses de cette association sportive qui veut régner dans l’espace urbain.  Avec déjà 4 membres actifs, ce groupe atypique ne souhaite pas être comme les autres. Entretien avec le polyvalent de la vie.


KDN, pouvez-vous dressez votre portrait ?


KDN : KDN, 21 ans, Drancéen et polyvalent sportif jusqu’à ma mort ou celle de la Terre. Je fais beaucoup de sports divers et variés. Un jour, je voudrais devenir journaliste sportif pour informer aux gens ou aux lecteurs que chaque sport se vaut. Malgré mon handicap, je suis capable de me débrouiller tout seul depuis mon enfance. Ma victoire au badminton peut en témoigner. C’est certain que je suis l’être imparfait avec une particularité qui effraie les personnes normales. Cependant je ne me changerai jamais pour les autres. Tant que je respire, je garderai ma différence en levant mon majeur devant les haineux irrespectueux. Si c’est justifié, les critiques me nourrissent. Sinon, allez tous vous faire foutre.


Pourquoi la création des SportifsÉrrants? Un mot à dire sur l’appellation ?


KDN : Je pense que vous focaliser sur le terme “Érrants”, c’est-à-dire, la première lettre en majuscule comportant un accent. Cela est une action totalement volontaire de ma part. J’ai trouvé le nom vis-à-vis de mon parcours et ma personnalité très spéciale. J’aime découvrir de nouvelles pratiques existantes que ce soit la surface ou le niveau de difficulté. Je me balade souvent sans raison tel que Gérard de Nerval dans son ouvrage Aurélia. J’erre sportivement quelques heures juste pour voir l’extérieur. Je peux me consacre à fond à un sport puis changer pour un autre dès le lendemain. En fait, cette appellation est une façon de dire qu’on peut faire du sport dans n’importe quel lieu urbain. Un endroit nous appartient afin de mettre en valeur notre vie sportive décrite comme une aventure. Dans ce monde peuplé de nombreux sports, notre défi est de tous les découvrir.


Comment fonctionne la compétition dédiée exclusivement aux membres ?


KDN : En réalité, la compétition est comme une coupe du monde de ski sous forme d’un championnat. Elle dure une année entière avec des cycles, au nombre de 7, qui se compose de sports selon le thème choisi au tirage au sort. Un cycle correspond à une semaine de compétition dans l’année, du lundi au lundi, programmé dans un lieu situé en Île-de-France. Il n’y a que le membreship qui peut y participer au championnat. Si le nombre augmente, on modifiera certainement le dispositif. Pour notre première édition, les choses se sont bien passées.


Pourquoi ce déplacement au Cap-Vert ?


KDN : L’île des Bravas est un lieu qui va devenir emblématique dans notre groupe sportif. À l’origine, c’est une chanson décernée à Qojuna qui nous a poussée à cette idée. En outre, Yzah Nada a fait un séjour linguistique au Cap-Vert pendant une quinzaine de jours. Suite à ce voyage, il a mentionné l’idée en raison notamment de mon bonnet : les Atlanta Braves. Sacré hasard, nous ! Avant de décider que l’île de Bravas soit la clôture de notre championnat, nous sommes partis là-bas. Ensuite, on s’est concerté durant 5 jours pour y arriver à un accord de principe. Ce site est maintenant historique et circule dans notre ADN. À partir de là, on essayera de perdurer cet endroit avec respect et loyauté à l’image de la première édition de notre championnat.


D’ailleurs, vous avez des choses à dire sur cette première saison ?


KDN : Vrai ! J’ai choisi ce mot pour décrire la motivation des participants qui ont bataillé lors des épreuves disputées malgré les nombreuses difficultés rencontrées. Selon moi, il faut que je progresse dans certains secteurs néanmoins je suis content d’avoir remporté la Soucoupe ÂQ. En plus, j’ai gagné contre Fredo l’Égo dans sa discipline. Une jouissance énorme même une fierté monumentale ! Cette saison, je me suis incliné à deux reprises face à lui qui dispose d’une technique au-dessus de la moyenne contrairement à moi focalisant sur l’endurance et la combativité.


C’est qui, Âreto Quabakova?


KDN : Un personnage très légendaire pour les Sports Érrants.


Est-il important pour vous ?


KDN : Oui.


Pouvez-vous mentionner plus sur son histoire ?


KDN : On restera mystérieux sur lui parce qu’il ne veut pas se faire connaître. Sans plus.


Quels sont vos projets à venir ?


KDN : Continuer dans mes études pour accomplir mon projet professionnel. Prochainement, je souhaiterai créer un festival dans quelques années pour mettre en lumière notre groupe. De plus, je voudrais organiser des voyages à travers le monde pour approfondir mes langues étrangères telles que l’allemand, l’italien ou encore la langue des signes.


Des remarques à faire concernant cet entretien ?


KDN : Vu que j’aime bien noter des performances, je mets 21/20. Pour une première rencontre, je trouve que vous vous êtes très bien débrouillé. J’espère vous voir prochainement pour discuter de la culture sportive. Je tiens à remercier tous les membres des SportsÉrrantset les gens qui nous suivent. Je veux de même encourager ceux qui galèrent, de continuer à se battre. Et merci à vous aussi de m’avoir accordé une interview.


Un dernier mot ?


KDN : Fumble !






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