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Voler, un plaisir addictif ?

Lors de l’entretien avec les chefs de file de l’association Agile Aéro, la passion et le temps ont été des sujets abordés. Entre le plaisir et l’addiction, la frontière semble proche. Damien Dhenain et Éric Huguenin mentionnent leur rapport avec l’expression voler dans les airs. Témoignage de passionnés de véhicules volants.

Un aigle qui vole dans les airs

Une histoire de voyage céleste temporel 


Voyager dans l'air n’a pas le même perception de se balader dans un parc ou conduire une voiture. La dimension temporaire réside dans le vol. Certaines personnes ressentent une détente voire illimitée en incorporant la notion de liberté et le partage. « Partager le ciel avec l'oiseau et avec mes proches avec une sensation de liberté, a défini Damien Dhenain concernant le mot voler. Le temps qui passe et le temps en termes de métrologique. Comme dit Éric, si les conditions de vol sont clémentes, on ressent un moment de détente. En cas de vol perturbé, cela peut être technique et demandé beaucoup de vigilance. Dans les deux cas, le temps va passer très vite », a-t-il déclaré concernant ce paradoxe temporel. C’est le même constat pour Éric l’ancien parachutiste. « Un vol peut paraître assez long en cas de conditions métrologiques difficiles. Au contraire, piloter un ULM semble court si on se sent bien avec des conditions propices au vol. Parfois on voyage 1 h 30, finalement avoir l’impression d’être resté en l’air que 20 minutes, a-t-il avoué. C’est une liberté totale, une expression de voir le monde d’en haut, d’oublier les soucis terrestres et combler les contraintes techniques par voie aérienne », a dit l’instructeur en formation concernant les bienfaits du voyage céleste.  


Voler dans les airs, une drogue ? « L’adrénaline est une chose qu’on contrôle » 


Comme dans tout passion, l’addiction peut avoir des effets néfastes ! En vol, on peut s’imaginer que les pilotes cherchent à tout prix des sensations fortes. Damien et Eric ont semblé en osmose sur le fait qu’il n’y a pas une consommation compulsive à voler dans les airs. C’est tout simplement un bien-être afin de réellement s’épanouir. « C’est un plaisir qui n’est pas addictif. On peut être capable d’arrêter de voler durant plusieurs jours rapport au temps, s’est engagé Éric Huguenin. Toutes les activités aéronautiques n’ont pas le même attrait addictif, a-t-il dit en faisant référence à son passé de parachutiste. Dans le parachutisme, l’addictif est profonde causée par le déclenchement de l’adrénaline. La chute libre et le voyage aérien ne sont pas au même degré d’intensité selon le pilote d’ULM. En aéronef, l’adrénaline est une chose qu’on contrôle en gardant une maîtrise totale de sa gestuelle et de son environnement. Cela implique d’être relativement calme pour avoir une qualité de vol constante », a expliqué le pilote futur instructeur.


Pour avoir plus d’informations concernant les formations proposées par l’association Agile Aéro, vous pouvez vous diriger vers le site internet. Merci à Éric Huguenin, Damien Dhenain et Grazia dell’Oglio pour cette journée très aérienne.

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